Une vache, ça mange de l’herbe ? oui, mais encore ?

Ce projet consiste à financer des équipements structurants et des équipements de plateaux techniques dans le cadre de la plateforme HERBIPÔLE 2.  Il permettra de conforter les pôles régionaux d’excellence et de les connecter plus fortement aux réseaux de recherche européens et internationaux ainsi que d’accentuer l’émergence de travaux novateurs dans le cadre de la S3 et de soutenir des projets de recherche structurants et d’ampleur sur de longues durées (de l’ordre de cinq à sept ans)
La S3 désigne l’élaboration, à l’échelle nationale ou régionale d’une stratégie économique pluriannuelle fondée sur un nombre restreint de priorités résultant d’une analyse des forces et faiblesses du pays ou de la région et des opportunités présentes par le marché. Les objectifs de la S3 sont de favoriser l’excellence, la structuration et la visibilité des travaux de recherche ainsi que les retombées socio-économiques des résultats de recherche.

Cette opération sera conduites avec le triple souci de l’exemplarité en matière de développement durable et notamment d’intégration à l’environnement et de réduction des couts énergétiques, de l’anticipation de la réglementation en matière d’expérimentation animale, et de la prise en compte de la qualité de vie au travail/

Adossée aux compétences scientifiques présentes localement et reconnues à l’échelle internationale en matière d’élevage, de physiologie animale, d’éthologie, de technologie des produits animaux et d’écologie des prairies, la plateforme HERBIPÔLE 2 participera à l’attractivité du site en matière de recherche et constituera un outil de diffusion et de transfert des connaissances auprès des partenaires professionnels.

L’ambition de l’INRA sur les questions de l’élevage herbivore est d’aider à concevoir et à évaluer des systèmes d’élevage durables, mieux intégrés dans l’environnement, par différentes approches de niveaux complémentaires :
- caractériser et évaluer les aliments, et notamment des prairies ;
- comprendre le comportement et le fonctionnement digestif et métabolique de l’animal afin d’améliorer son efficacité biologique et son bien-être et d’optimiser ses facultés d’adaptation aux aléas ;
- évaluer l’effet des pratiques d’élevage sur les qualités (sensorielle, nutritionnelle et sanitaire) des produits issus (viande et lait) ;
- anticiper, au niveau du système d’élevage lui-même, les évolutions de la règlementation et de la demande sociale et utiliser au mieux les champs d’innovation permis par les nouvelles technologies, pour proposer des adaptations nécessaires au travers de techniques innovantes et alternatives, et répondre ainsi aux différentes dimensions de la durabilité. Un accent particulier sera mis sur la quantification des impacts environnementaux positifs (stockage de carbone, effet sur la biodiversité) et négatifs (émissions de GES) de ces systèmes.