Eau/phyto, trouver le bon équilibre

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2008

5 ans

Occitanie

Ce projet est co-financé par le

FEADER

Thématique(s):

Agriculture Protection de l'environnement

Dans une zone de grande culture du Tarn-et-Garonne, une démarche d'amélioration de la qualité de l'eau a été engagée avec les agriculteurs du bassin versant de la Gimone.

Dans une zone de grande culture du Tarn-et-Garonne, en région Midi-Pyrénées, une démarche d'amélioration de la qualité de l'eau a été engagée avec les agriculteurs du bassin versant de la Gimone. Des prélèvements ont en effet révélé des pointes de pollution dues aux pesticides au point de captage de Beaumont-de-Lomagne, qui alimente 11 200 habitants en eau potable.

Une démarche volontariste

La stratégie de développement rural de la région Midi-Pyrénées a permis d'identifier la réduction de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires comme un enjeu majeur et prioritaire. La région a lancé un appel à projet sur le sujet. La coopérative agricole Qualisol y a répondu dès 2008 en proposant, sur le territoire de la Gimone, de diminuer de moitié l'utilisation des produits phytosanitaires dans un délai de 5 ans. A la mi-2010, 116 exploitants ont engagé près de 4700 hectares de grandes cultures dans une mesure agro-environnementale territorialisée.

Un suivi technique assuré par la coopérative

Un poste à plein temps est consacré par la coopérative au conseil technique aux exploitants et une 2ème personne sera embauchée dès l'automne ;

Un bulletin technique mensuel est envoyé aux exploitants : il indique les maladies et les ravageurs à surveiller ainsi que les principaux traitements à réaliser ;

Des visites sont organisées régulièrement pour les exploitants sur des sites où la coopérative cultive différentes espèces, semées à différentes dates et non traitées : ils peuvent ainsi observer la réaction des plantes.
L'utilisation des phytosanitaires est diminuée en jouant sur l'assolement, la rotation des cultures, les dates de semis, les alternatives mécaniques aux traitements... Les doses sont ajustées en fonction de la situation météorologique et de la prévalence de maladies.

LE FEADER PARTICIPE DE 80 À 102 ? PAR HECTARE ET PAR AN POUR AIDER LES AGRICULTEURS À COUVRIR LES SURCOÛTS LIÉS AU CHANGEMENT DE PRATIQUES AGRICOLES ET FINANCER UNE PARTIE DES FRAIS DE CONSEILS TECHNIQUES PRODIGUÉS PAR QUALISOL.

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